Présentation

Christiane Hugel fonde la Compagnie l'Atalante en 1999.

L'Atalante est un espace de création mettant en correspondance théâtre, arts plastiques, musique et écriture.

Ayant abordé dans le même temps des études aux Beaux-arts et des cours de théâtre, elle n’a jamais abandonné une expression pour l’autre et a évolué dans une constante imbrication des deux.
Ce cheminement la conduit vers des formes transversales mettant en jeu une poétique de l'espace et des écritures multiples.
Après un cycle de dix années dédié aux couleurs à travers les Collections chromatiques, six spectacles à décliner comme autant d'univers plastiques et musicaux dans le cours d’un voyage imaginaire ouvert à tous publics, la compagnie choisira d'explorer et de réinventer le langage avec Babil.
D'une création à l'autre, des noms reviennent : Michaël Glück et Jean-Pierre Chambon (auteurs), Albert Tovi (musicien), Christophe Beyler (scénographe), Cathy Gracia pour les lumières, Thomas Clément de Givry (régisseur), et aussi des comédiens : Ludivine Bluche, Capucine Ducastelle, Sarah Fourage, Virginie Hopé, Julia Malançon, Thomas Trigeaud, Mathieu Zabé.
L'Atalante sera durant plusieurs années compagnie partenaire du Cratère, Scène nationale d’Alès, du Théâtre Jean Vilar de Montpellier, et du Théâtre de Clermont-l’Hérault, scène conventionnée pour les écritures poétiques et scéniques.
C’est dans le cadre de Collège en tournée qu’elle adapte le récit d'Henri Bauchau Diotime et les lions, puis, dans la même saison 14/15, qu’elle mène pour la Communauté de Communes Vallée d'Hérault le projet Cadre/hors cadre. Dans la trajectoire d'ateliers d’écriture et d’art plastique, il aboutira sur un spectacle dans l’ancienne chapelle de l'abbaye d’Aniane.
Ces deux expériences, suivies de Tourments/fragments marquent un tournant dans la production de la compagnie, qui se tourne désormais vers un public adultes et adolescents.

L'équipe

Christiane HUGEL

Comédienne, chanteuse et plasticienne, elle explore les chemins et les correspondances entre le théâtre, les arts plastiques, la musique et l’écriture.
Ayant abordé dans le même temps des études aux Beaux-Arts et des cours de théâtre, elle n’a jamais abandonné une expression pour l’autre et a évolué dans une constante imbrication des deux.
Ce cheminement la conduit vers des formes transversales mettant en jeu une poétique de l’espace et des écritures multiples.
A Lyon, elle a travaillé le chant avec Annie Tasset et Jean-Blaise Roch.
Elle a participé à diverses créations de la compagnie de la Grenette, d’Image Aiguë et du Hop-Frog Ensemble.
Elle a réalisé des scénographies pour des spectacles d’Yves Barbaut - compagnie Travaux 12 -, d’Yves Gourmelon - compagnie Théâtre au présent - et des expositions pour le Carré d’Art de Nîmes, la médiathèque de Villeurbanne, les Murs d’Aurelle (hôpital de la Colombière) et la Galerie du Chai du Terral à Saint Jean de Védas dont elle a assuré la direction de 1994 à 2000.
Elle a mis en scène L’expédition, Ovo, Herba Midori, Ultramarine, Sanguine, Icône, Chrômatique, et Babil, spectacles destinés au jeune public, puis Diotime et les lions, Cadre/hors cadre et Tourments/fragments.

Michaël GLÜCK

Ecrivain, traducteur, il a été enseignant (Lettres, Philosophie), lecteur dans l’édition, directeur du Théâtre de la Colonne à Miramas.
Il a écrit pour le théâtre :
L’édredon rouge, créé par le Théâtre-Narration, Lyon 1985 ; Sept moments d’un nuage, livret pour un opéra de chambre, musique inachevée de Franck Royon Le Mée ; Le rire de l’aveugle, co-adaptation avec Paul Fructus de Partition blanche, création au C.D.A.C. de Martigues en 1990, mise en scène Pierre Aufrey ; Tisseurs de rêves, mise en scène Michèle Heydorff, création décembre 1996 au Théâtre des Treize Vents, C.D.N. de Montpellier ; La Kahina, création novembre 1997, mise en scène Mohamed Bouamari ; Comédies enfantines, création février 2000, mise en scène Jean-Marc Bourg, au Théâtre des Treize Vents.
L’entrée des musiciens, mise en scène Jean-Marc Bourg, création été 2001 à la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon, reprise au Théâtre des Treize Vents à Montpellier ; Stabat ira laetitiae, monologue pour Catherine Vasseur, les Lunatiques 2002, compagnie Labyrinthes, mise en scène Jean-Marc Bourg ; Isola sola, monologue pour Fabienne Bargelli, compagnie Labyrinthes, mise en scène Jean-Marc Bourg, création  février 2004, théâtre du hangar, Montpellier ;Tracés, création 2006, mise en scène Catherine Humbert ; Robert, mise en scène Angela Conrad, Opening Night  & 3bis f, Aix en Provence (2004) ; L’espèce, création festival de l’intime Théâtre de Jarnisy ; Oranges (éd. Espaces 34, 2006), lecture mise en espace sous la direction de Christian Taponnard, théâtre des Célestins à Lyon, mars 2008.

Albert TOVI

Pianiste, accordéoniste, compositeur, arrangeur et comédien, il a travaillé pour le théâtre  avec le «Hop Frog Ensemble», Georges Lavaudant, Alain Mergnat, Vincent Goethals, Jean-Marc Bourg, Gilone Brun, Jean-Claude Fall.
Pour la danse avec Jean-Claude Gallota, Didier Deschamps, Odile Duboc, Bernard Menaut.
Pour la Chanson Française, Traditionnelle.
Un temps pédagogue officiel (Conservatoire Supérieur de Lyon), chercheur, compositeur et interprète en studio de musique contemporaine (GRAME).
Sa passion du son l’entraîne dans ses voyages : Maghreb, Moyen-Orient, Inde, Afrique, Amérique du Sud, même l’Europe et même …Paris !
Son terrain de prédilection demeure l’improvisation, le plus souvent possible, car, « brutal et raffiné, imprévisible toujours, l’appel du SON VIVANT en solo, duo, trio, des chemins que l’on défriche, d’autres qui se croisent ou s’élargissent, les broussailles où l’on s’engouffre, après d’autres, à la recherche d’échos ».
Albert Tovi a composé les musiques de l’ensemble des Collections chrômatiques.

Christophe BEYLER

En quinze ans d’activités, Christophe Beyler développe son travail sur la notion de paysage.
Il infléchit les matières, redessine les contours, ploie les formes pour les réinsérer dans le champ visuel.
Ses réalisations polymorphes mettent en scène des œuvres qui, souvent éphémères, sont comme des esquisses tracées dans l’instant.
Dreamland, installation land art accompagnée d’une performance, présentée à Sauve lors d’un festival d’art contemporain dans le site de « la mer des rochers » préfigure une réflexion sur le monumental. Il joue avec les échelles et les dimensions en accrochant un Collier entre deux collines.
En 2002, dans le cadre d’un symposium d’art contemporain, à Shwedt en Allemagne (ville frontière avec la Pologne), il dessine The big translator, une vision idéalisée sur l’immigration et la tolérance : un outil imaginaire permettant à deux pays de se comprendre au delà des mots.
SPRING ! SPRING ! SPRING ! commandé par les Parcs et Jardins d’Evian est un ensemble de douze structures de bambous déployées en rhizomes dans toute la ville. Il découvre la Chine en septembre 2006 en construisant un taureau monumental en bambous (commande de Nîmes-métropole et le Pont du Gard) pour la Semaine Française à Shanghai et le salon du tourisme à Hangzhou.